Page:Bacon - Œuvres, tome 10.djvu/334

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d’air remplies d’émanations de ce genre.

32. Lorsqu’il s’agit de fortifier le cœur, les odeurs rafraîchissantes me paroissent préférables aux odeurs de nature chaude ; ainsi il seroit bon de se mettre dans l’habitude de faire tous les matins, et même durant la chaleur du midi, des fumigations avec du vinaigre, de l’eau-rose et quelque vin généreux, mêlés ensemble à parties égales, et versés sur une pelle presque rouge, et d’en aspirer les émanations.

33. Mais, lorsque nous recommanderons de verser un peu de vin généreux sur la terre, à mesure qu’on la retourne, à l’aide du soc, de la bêche, ou du hoyau, et d’en aspirer la vapeur, nous espérons qu’on ne nous soupçonnera pas de vouloir, par cette aspersion, faire une sorte de libation à la déesse Vesta.

34. L’eau de fleurs d’orange, de la meilleure qualité, combinée avec une petite quantité d’eau-rose et de vin, étant aspirée par les narines ou injectée dans cette partie, à l’aide d’une petite serin-