Page:Bacon - Œuvres, tome 10.djvu/372

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vent d’alimens ; par exemple, de la chair un peu grasse, de bœuf ; de porc, de cerf, etc. ou encore les huitres (parmi les poissons testacées), ou le lait, le beurre, les jaunes d’œuf, la fleur de farine, le vin doux, et le vin sucré ou miellé.

18. Les substances qu’on doit combiner avec celles du premier genre, pour les faire pénétrer dans l’intérieur du corps, sont d’abord les sels qui peuvent tenir lieu de toutes les autres, sur-tout le sel commun et gris ; à quoi l’on peut ajouter le vin, qui abonde en esprits et qui, ayant cette force pénétrante, cette faculté d’insinuer d’autres substances, seroit, pour celles dont nous parlons, un véhicule très utile.

19. Les astringens de la nature de ceux dont nous avons parlé dans un des articles précédens, c’est-à-dire, onctueux et fortifians, sont le safran, le mastic, la myrrhe et les baies du myrthe.

20. Nous sommes persuadés qu’en combinant ainsi ces différentes substances, on aura un bain tel qu’on peut le sou-