Page:Bacon - Œuvres, tome 10.djvu/455

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régulières et très sensibles en plus et en moins.

4°. Cette chaleur doit avoir assez de force, pour que, dans les cas mêmes ou elle rencontre quelque obstacle qui résiste à son action, il ne soit pas suffisant pour la suffoquer ou l’affoiblir excessivement.

Cette opération que nous avons actuellement en vue, est extrêmement délicate ; cependant, comme elle est essentielle, il ne faut pas l’abandonner, ni désespérer du succès. Quant à nous, dans l’histoire où nous avons indiqué les moyens nécessaires pour donner aux esprits une chaleur vigoureuse, je veux dire, une chaleur organisatrice ou réparatrice, et non une chaleur déprédatrice (car telles étoient nos expressions), nous croyons avoir, jusqu’à un certain point, rempli cet objet.