Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/104

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

mée, dans les plaines de Sultanie. Enfin, les vents occasionnent quelquefois de grands débordemens et de Texte en italiquevastes inondations.

43. Quelquefois aussi les vents mettent un fleuve à sec, et au point d’en mettre le fond à découvert ; effet qui n’est pas difficile à expliquer. Car si, après une grande sécheresse, un vent très violent, et dont la direction est parallèle au cours du fleuve, vient à souffler pendant quelques jours, on conçoit aisément qu’alors, ce vent balayant, pour ainsi dire, les eaux de ce fleuve, et les précipitant dans la mer beaucoup plus vite qu’il ne feroit sans cela, en même temps qu’il empêche les eaux de la mer de remonter dans le lit du fleuve, il doit ainsi le mettre à sec en beaucoup plus d’endroits qu’il ne le fait ordinairement.

AVERTISSEMENT.

Actuellement, changeant de pôle et d’hémisphère, renversons toutes les conditions et les circonstances supposées