Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/113

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de ce fluide, dans cet état de dispersion où elles se trouvent d’abord, ne sont pas encore sensibles. Mais, lorsqu’il se fait jour dans cette partie de la surface de la terre qui est sous les eaux, alors, en les soulevant plus ou moins, il devient sensible. Nous avons dit, dans un des articles précédens, que les vents, soufflant des régions où il y a beaucoup de cavités souterraines, sont familiers à ces régions ; d’où il semble qu’on puisse conclure que les vents de cette espèce doivent être agrégés à la classe de ceux dont la source est dans l’intérieur de la terre.

9. Le vent souffle plus fréquemment et se fait sentir plutôt sur les montagnes d’un grand volume, et où se trouvent beaucoup de rochers, que dans les vallées ou les plaines situées au dessous. Or, il n’est point de montagnes ni de rochers qui n’aient des cavités.

10. Dans le comté de Denby en Angleterre, pays montueux et hérissé de rochers, on obscrve fréquemment des érup-