Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/151

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sur ce point nous paroît assez fondée ; mais en l’adoptant, nous n’adoptons point du tout cette espèce de partage qu’ils avoient fait, en attribuant aux vapeurs, la formation des pluies, et aux exhalaisons, celle des vents ; toutes conjectures qui peuvent figurer dans un discours ou un écrit, mais qui ne peuvent être d’aucune utilité dans la pratique.

22. Les vents qui sont le produit de la fonte des neiges, dont certaines montagnes sont couvertes, tiennent presque le milieu entre les vents aquatiques et les vents terrestres. Cependant ils tiennent un peu plus des premiers, avec cette différence toutefois qu’ils ont plus de vitesse et d’acrimonie.

23. Les vents produits par la fonte de ces neiges, dont certaines montagnes sont couvertes et dont nous venons de parler, soufflent ordinairement de la partie mê-

    âpre qui y règne en tout temps, puis précipitées en vertu de l’augmentation de leur pesanteur spécifique, occasionnée par cette condensation.