Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/73

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midité, ils diminuent le froid[1], l’effet de la sécheresse étant d’augmenter l’intensité du chaud ou celle du froid indifféremment ; et par leur pureté, ils refroidissent. Aussi sont-ils chauds hors des tropiques, et froids entre les tropiques.

12. Je suis persuadé que les vents marins sont familiers à toutes les contrées, sur-tout aux contrées maritimes, et que, dans toutes, c’est du côté même ou se trouve la mer, que les vents soufflent le plus fréquemment ; ces vapeurs qui s’élèvent de la mer, et dont se forment les vents marins, étant en beaucoup plus grande quantité que les exhalaisons dont se forment les vents terrestres. On peut en excepter toutefois tel vent qui vient de terre, et qui est produit par quelque cause particulière et locale. Mais on ne doit pas confondre les vents périodiques avec les vents familiers, ces der-

  1. Ils le diminuent durant l’hiver, et l’augmentent durant l’été.