Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/92

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cant, insalubre ; le vent d’ouest, au contraire, est humectant, calmant, adoucissant, salutaire.

27. Le vent d’est, continuant à souffler lorsque le printemps est déjà un peu avancé, est un vrai fléau pour les arbres à fruits ; il multiplie excessivement les vers, ainsi que les chenilles, et bientôt on ne voit presque plus de feuilles ; il ne fait pas non plus trop de bien aux grains ; au contraire, le vent d’ouest est favorable aux herbages, aux plantes à fleurs, à tous les végétaux. Cependant le vent d’est même soufflant vers l’équinoxe d’automne, est assez salutaire aux animaux et aux végétaux.

28. Le vent d’ouest a ordinairement beaucoup plus de force que le vent d’est ; il courbe davantage les arbres ; et à force de les tourmenter, il leur fait prendre quelquefois une mauvaise forme.

29. Un temps pluvieux, qui commence par un vent d’est, est ordinairement de plus longue durée que celui qui commence par un vent d’ouest ; et dans le