Page:Bacon - Œuvres, tome 2.djvu/106

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sorte d’extension, de translation ou de combinaison des découvertes déjà faites ; ce qui suppose plutôt un certain génie et une certaine sagacité, qu’un esprit vraiment philosophique. Or, cette dernière partie, que nous n’avons garde de mépriser, nous la traiterons lorsque, dans la logique, nous dirons un mot de l’expérience guidée. Mais cette méchanique dont il est ici question, Aristote l’a traitée d’une manière générale et indistincte, ainsi que Hiéron, dans son ouvrage sur les substances aériformes. Nous avons encore Georges Agricola, écrivain récent, qui l’a traitée avec beaucoup de soin dans sa minéralogie. Enfin, une infinité d’autres l’ont fait aussi par rapport à des sujets particuliers : en sorte que je n’ai rien à dire sur les choses omises dans cette partie, sinon que les modernes auroient dû, avec plus de zèle, appliquer leur travail à la continuation de cette méchanique indistincte, dont Aristote leur avoit donné un exemple ; sur-tout en préférant, parmi les procédés mécha-