Page:Bacon - Œuvres, tome 3.djvu/498

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immédiatement et par lui-même ; c’étoit en conséquence à leurs pensées, et non à leurs discours, qu’il répondoit. L’autre, est qu’il ne parloit pas seulement à ceux qui étoient alors présens, mais de plus à nous qui vivons aujourd’hui, aux hommes de tous les temps et de tous les lieux, à qui son évangile devoit être prêché.

Après cette première touche, passons au traité que nous regardons comme étant à suppléer. On ne trouve sans doute, parmi les écrits des théologiens, que trop de livres de controverse ; la masse de cette théologie que nous qualifions de positive, est immense : lieux communs, traités particuliers, cas de conscience discours publics et homélies ; enfin, une infinité de commentaires prolixes sur les livres des écritures. Quant à ce que nous souhaitons et regardons comme à suppléer, voici ce dont il s’agit. C’est une collection succincte, saine et judicieuse d’annotations et d’observations sur les textes particuliers de l’écriture ; sans se jeter