Page:Bacon - Œuvres, tome 4.djvu/461

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consiste. La symétrie consiste donc, en totalité où en partie, dans les huit conditions que je viens d’ôter successivement par supposition ; et pour les trouver toutes, il suffit de supposer successivement le contraire de chaque défaut qu’on a remarqué. Or, ces conditions se réduisent à trois chefs principaux ; savoir : la similitude de couleur, de figure, d’attitude, etc. l’égalité de dimensions et de distances ; enfin l’opposition de situations par rapport à un centre, réel ou fictif, soit point, soit ligne, surface ou solide. Ainsi nous voyons en gros que la symétrie consiste dans ces trois conditions. Je dis en gros, parce que je n’ai point la prétention de donner ici une définition juste et complète de la symétrie, ce qui exigeroit plus de temps ; mais seulement de donner une idée nette de la méthode définitive de Socrate, que j’ai démêlée dans les verbeux dialogues de son premier disciple.

(f) L’invention de la poudre à canon, de la boussole, etc. doit avoir des relations quelconques avec d’autres propriétés naturelles. Nous avons vu, dans une des notes précédentes, que l’invention de la poudre à canon n’étoit qu’une application d’une propriété connue long-temps avant cette invention ; savoir : celle que Le salpêtre et quelques autres sels, étant mis sur le feu, ont de décrépiter ou de détonner, et que cette découverte s’étoit ré-