Page:Bacon - Œuvres, tome 5.djvu/109

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Au 7e affirmatif,… ce 12e. négatif.

Tout corps fortement échauffé par le feu[1], et poussé jusqu’au rouge ou jusqu’à l’incandescence, mais sans flamme, est perpétuellement chaud : et à cette

    espèce, il paroit asses bien prouvé que ce n’est autre chose que le fluide électrique, que les ferrures placées aux extrémités des mâts et des vergues soutirent d’un nuage électrisé qui en passe fort près. Ainsi, il paroit probable que l’homme qui, lorsque ce phénomène paroit, seroit assez hardi pour aller tirer une étincelle de ces ferrures, ou, si l’on veut, pour la recevoir, avec quelque partie de son corps, apprendroit par lui-même ce que Bacon vouloit savoir ; et peut-être aussi ne le sauroit-il pas long-temps. Quoique ce phénomène soit assez rare, j’ai quelquefois été moi-même à portée de faire cette expérience ; mais j’avoue que je n’en ai jamais eu la tentation. Pour la faire sans risque, il faudroit s’armer d’un excitateur à manche de verre, ou de toute autre matière idio-électrique.

  1. Car il est d’autres moyens pour les échauffer ; tels que le frottement, la percussion, la pression même.