Page:Bacon - Œuvres, tome 5.djvu/153

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comprimé, ou un bâton fléchi avec effort ; et abandonnés ensuite à leur ressort naturel, ne reviennent pas précisément au point d’où on les a tirés, mais se portent beaucoup au-delà.

Il faudroit donc observer avec attention ce qui arriveroit À une petite verge de bois, ou à quelqu’autre corps analogue, plongé dans la flamme, et voir s’il brûleroit plus vite dans la partie latérale de cette flamme, que dans le milieu,

37°. Les divers corps s’échauffent plus ou moins vite ; et à cet égard on observe entr’eux de grandes différences. Il faut remarquer, en premier lieu, qu’un très foible degré de chaleur suffit pour échauffer proportionnellement les corps mêmes qui s’échauffent le plus difficilement, et pour y occasionner du moins ce léger changement. Par exemple, la simple chaleur de la main suffit pour échauffer une balle de plomb on de tout autre métal, qu’on y tient pendant quelques minutes ; tant la chaleur s’excite et se transmet