Page:Bacon - Œuvres, tome 5.djvu/208

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vement alternatif et de perpétuelle trépidation ; un état d’essai, d’effort et d’irritation, occasionné par cette répercussion ; de là cette espèce de fureur du feu et de la chaleur, dans certains cas.

Les deux espèces de sujets où cette différence est le plus sensible, sont la flamme et les liqueurs bouillantes qui font de continuelles vibrations ou oscillations ; on les voit alternativement s’élever par petites portions et retomber aussi-tôt, C’est ce qu’on observe aussi dans ces corps dont l’assemblage est si ferme, que, fortement chauffés, et même jusqu’au rouge, ils ne se dilatent point et n’augmentent point de volume ; tel est un fer rouge dont la chaleur, comme l’on sait, est très active, très âpre.

Cette différence sera encore plus facile à saisir, si l’on considère combien, dans

    le méchanisme qu’on veut décrire n’est pas nettement conçu, le terme propre échappe, on se prend aux métaphores, et de physicien on devient rhéteur.