Page:Bacon - Œuvres, tome 6.djvu/124

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branes, tous corps qui ont un volume déterminé, certains modules de dimensions dont ils ne s’éloignent qu’avec peine, du moins sensiblement. Mais ce mouvement de liberté se présentant à chaque instant, et tenant à une infinité d’autres phénomènes, il est nécessaire de le désigner avec plus de précision et de le bien distinguer, Car il est tels physiciens qui, n’ayant sur ce sujet que des notions très superficielles, confondent ce mouvement avec celui d’antitypie et celui de liaison ; savoir : l’effort pour se délivrer de la compression, avec le premier, et l’effort pour se délivrer de l’extension, avec le dernier, s’imaginant que les parties des corps se cèdent réciproquement et s’écartent les unes des autres pour empêcher la pénétration réciproque des dimensions ; où que ces corps reviennent sur eux-mêmes et se contractent, pour empêcher que le vuide n’ait lien. Mais, pour que l’air, par exemple, se comprimât au point d’acquérir la densité de l’eau ; ou le bois, au point d’acquérir