Page:Bacon - Œuvres, tome 6.djvu/199

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dans les bassins sont parfaitement égaux, demeure immobile ; de la prédominance, comme dans une cruche percée par le bas, où l’eau reste en repos et demeure suspendue par la prédominance du mouvement de liaison. Cependant il faut, comme nous l’avons dit, observer jusqu’à quel point les mouvemens qui succombent, font effort. Supposons, par exemple, qu’un lutteur, étant tenu à terre, étendu de son long, les bras et les jambes liées, ou retenues par tout autre moyen, de manière qu’il ne puisse se remuer, tende, de toutes ses forces, à se relever, quoique tous ses efforts soient inutiles, ils n’en sont pas moins réels ni moins grands. Or, pour décider cette question ; savoir : si le mouvement qui succombe par la prédominance d’un autre mouvement, est totalement anéanti, ou s’il subsiste et continue de faire effort, quoique cet effort ait cessé d’être visible, il faudroit laisser de côté ces conflits et luttes de mouvemens, où il est difficile & apercevoir, et tourner son attention