Page:Bacon - Œuvres, tome 6.djvu/291

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nités des corps élémentaires avec ceux qui leur sont subordonnés (car on peut regarder comme tels ceux que nous avons spécifiés) ; que ces corrélations, dis-je, sont assez sensibles ; et qu’il en est de même de celles des sens avec leurs objets respectifs ; genre de corrélations faciles à apercevoir, qui, étant observées avec soin et bien analysées, peuvent répandre un grand jour sur celles qui demeurent plus cachées.

Mais les affinités et les oppositions intimes, ou, si l’on veut, les amitiés et les inimitiés secrètes (car nous sommes las de ces mots de sympathie et d’antipathie, à cause des idées superstitieuses et puériles qu’on y a attachées), sont ou mal appliquées, ou entre-mêlées de fables, ou en fort petit nombre, pour avoir été trop peu observées. Par exemple, si quelqu’un, ayant observé que la vigne et le chou, plantés l’un prés de l’autre, ne viennent pas bien, supposoit, pour expliquer cette apparente opposition, une certaine antipathie entre ces