Page:Bacon - Œuvres, tome 6.djvu/293

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tre sentiment est qu’il faut les rejeter tout-à-fait. Reste donc ce petit nombre d’affinités dont la réalité est prouvée par des faits bien constatés ; telles que celles de l’aimant et du fer, de l’or et du mercure, et autres semblables. Parmi ce grand nombre d’observations et d’expériences que les chymistes ont faites sur les métaux, on trouve aussi quelques autres corrélations qui méritent de fixer l’attention. Mais où l’on trouve le plus grand nombre de ces affinités ou corrélations, c’est dans certains remèdes qui, en vertu de ce qu’on appelle leurs qualités occultes ou leurs propriétés spécifiques, sont comme affectés à tels membres ou organes, à telle espèce d’humeurs, à tel genre de maladie ; quelquefois même à telle constitution individuelle. Il ne faut pas non plus négliger les corrélations existantes entre les mouvemens ou les affections de la lune[1],

  1. Ce que Toaldo appelle les points lunaires, comme sizygies, quadratures, apogée, périgée, nœuds ; ascendant et descendant, etc.