Page:Bacon - Œuvres, tome 7.djvu/127

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cette espèce de cercle où se trouvent circonscrites toutes les transformations alternatives qui ont lieu à la surface du globe, ou dans la région voisine, semble avoir pour terme l’atténuation des corps ; et que les choses, généralement parlant, tendent plutôt à multiplier les substances rares et aériformes, qu’à convertir, par une marche rétrograde, les substances aériformes en corps solides. Ce même fait prouveroit encore que l’air est doué d’une certaine qualité nutritive, ce qui meneroit à une infinité de conséquences importantes.

N. B. Qu’il faut tenter cette expérience sur une immortelle, dont la racine ne soit pas enveloppée d’un linge huilé ; autrement on pourroit croire que la plante tire de cette huile quelque nourriture[1].

    l’humor aqueux, le calor ou calorique ; car ique n’y fait rien, etc. Ce soupçon étoit pourtant bien digne de lui, et suffisamment provoqué par l’observation.

  1. Voyez la pénultième note.