Page:Bacon - Œuvres, tome 7.djvu/144

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Expérience sur la diminution de volume, résultant du mélange de certains fluides avec certains solides.

34. Il est assez étonnant que les anciens, qui adoptoient si aisément des résultats d’expérience sur la foi d’autrui, aient osé établir, sur une telle base, des opinions de la plus grande importance. Par exemple il est parmi eux tel auteur, très digne de foi, dans tout autre cas, qui soutient hardiment qu’un vaisseau rempli de cendres peut encore recevoir autant d’eau que s’il étoit entièrement vuide ce qui est absolument faux : la vérité est que la quantité d’eau dont les cendres peuvent s’imbiber, dans le premier cas, n’égale pas la cinquième partie de celle que le vaisseau pourroit contenir, s’il étoit vuide. Or, cette différence[1], je dis qu’elle dépend du volume

  1. Il y a ici une équivoque car il ne dit pas à quoi se rapporte cette différence dont il parle. S’agit-il de la différence entre le résultat des anciens