Page:Bacon - Œuvres, tome 7.djvu/146

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moit ; de même aussi, lorsqu’elles sont mêlées avec de l’eau, elles occupent moins d’espace que lorsqu’elles sont mêlées avec de l’air[1]. Mais je ne me suis pas encore assuré si l’eau elle-même, mêlée avec de la cendre ou de la poussière, se resserre dans un moindre espace, et perd une partie de son volume.

Expérience tendant à rendre les vignes d’un plus grand rapport.

35. Des relations non suspectes nous apprennent que si l’on met autour des racines de la vigne une grande quantité de pépins de raisin, elle pousse plus vîte et rapporte davantage. On pourroit varier cette expérience, en appliquant des pépins ou grains, d’un autre genre, aux racines de leurs plantes respectives ; par exemple, appliquer des pépins de figues aux racines d’un figuier ; des pépins de pomme, aux racines d’un pommier, etc.

  1. Car l’eau fluide plus dense et plus pesant, les comprime davantage.