Page:Bacon - Œuvres, tome 7.djvu/189

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je me suis assuré par moi-même, par l’expérience, en faisant usage de certain remède pour la goutte, remède qui a rarement trompé mon attente, et qui, à chaque épreuve, l’a enlevée en vingt-quatre heures[1],

  1. Cataplasme.

    Prenez environ trois onces de pain, mais la mie seulement ; et l’ayant hachée fort menu, faites-la cuire dans du lait, jusqu’à ce que le tout ait acquis la consistance d’une bouillie. Sur la fin de la cuisson, ajoutez-y un gros et demi de roses rouges réduites en poudre ; dix grains de safran ; une once d’huile de rose ; enduisez de cette composition un petit linge ; appliquez-le tiède sur la partie, et laissez-le dessus pendant trois heures.

    Bain ou Fomentation.

    Prenez feuilles de sauge, une demi-poignée ; racines de ciguë hachées, six gros ; racines de brione, une demi-once ; feuilles de roses rouges, deux poignées ; faites bouillir le tout dans un demi-gallon d’eau (deux pintes de Paris), où vous aurez fait éteindre de l’acier, jusqu’à ce qu’il se soit réduit au quarts puis, après l’avoir passé, ajoutez demi-poignée de sel commun ; trempez dans cette com-