Page:Bacon - Œuvres, tome 7.djvu/266

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tans) ; tous les sons que rendent certains corps frappés ou frottés, comme pierres, bois, peaux (par exemple, celle d’un tambour), et une infinité d’autres corps analogues.

102. Les sons qui constituent les tons proprement dits, sont produits par des corps, dont la texture est uniforme (soit quant aux pores, soit quant aux parties solides), et analogues en cela aux sons mêmes qu’ils rendent ; ils sont l’effet de la percussion, soit des métaux, comme dans les cloches ou les timbres ; soit du verre, comme dans ceux que l’on fait résonner à l’aide d’une chiquenaude ; soit de l’air, comme dans les voix chantantes, dans les différentes espèces de flûte, grandes ou petites, dans les orgues et autres instrumens à vent ; soit enfin de l’eau, comme dans ces espèces de flûtes qui font partie des orgues portatives, et qui imitent le chant du rossignol, ou dans les grandes orgues ; ou enfin dans toutes ces machines hydrauliques et musicales qui furent autrefois en usage, et dont