Page:Bacon - Œuvres, tome 7.djvu/275

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parce que ces accords ne sont que des retours ou répétitions des précédens ; savoir : de la tierce, de la quinte et de la sixte, dont ils sont les octaves respectives.

108. De toutes les dissonances, les deux plus choquantes sont la seconde et la septième, dont l’une est immédiatement au-dessus de l’unisson ; et l’autre, immédiatement au-dessous de l’octave[1] ; deux exemples qui prouvent que la loi de l’harmonie exige entre les tons dont on la compose, une certaine distance déterminée.

109. Dans une symphonie, si un ton ne forme point de dissonance avec la basse (quand même il en formeroit une ou plusieurs avec les autres parties), l’harmonie n’est point troublée, pourvu toutefois qu’on excepte la seconde, qui de toutes les dissonances est la moins supportable. Ainsi, les quatre parties fon-

  1. Dans la gamme d’ut naturel, ut et re forment une seconde ; ut et si, une septième.