Page:Bacon - Œuvres, tome 7.djvu/276

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damentales de toute symphonie sont l’octave, la quinte, la tierce et la basse, qui composent ce qu’on appelle l’accord parfait[1] ; mais si l’on part du premier dessus, cette quinte alors est une quarte[2], et la tierce est une sixte[3]. La raison de cette loi est que la basse étant plus grosse, et frappant une plus grande quantité d’air, couvre, noie, pour ainsi dire, le premier dessus, et efface ainsi un léger défaut ; ce qu’elle ne fait pas, lorsque la dissonance est extrêmement choquante. Nous voyons en effet que telle des dernières cordes d’un luth ne donne aucun des sons de la première corde, ni même aucun des sons intermédiaires, mais seulement le son de la basse[4].

  1. Comme ut, mi, sol, ut.
  2. Ut, sol.
  3. Ut, mi.
  4. En démanchant fort haut, on lui fait à volonté rendre tous les sons des cordes précédentes, touchées à vuide, ou sans démancher.