Page:Bacon - Œuvres, tome 7.djvu/28

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quelques progrès dans l’étude de la nature.

Reste donc l’histoire des arts ou de la nature transformée, et, en quelque manière, retournée ; celle-ci, nous la divisons en trois parties. Car elle se tire ou des arts méchaniques ou de la partie active et pratique des arts libéraux, ou de ce nombre infini d’expériences et de procédés qui ne forment pas encore des arts proprement dits ; même de ceux qu’offre quelquefois l’expérience la plus commune, et qui n’ont nullement besoin d’art[1]. Ainsi, quand, de toutes ces parties dont nous venons de faire l’énumé-

  1. N’est-il pas surprenant qu’on ait fait un métier de l’art de friser, et qu’on n’en ait pas fait un de l’art de penser ? Il est vrai que l’art de penser semble être le métier de tout le monde, et que ce métier de tout le monde, que personne ne sait, personne n’ose l’enseigner, parce que tout le monde croit le savoir. Cependant le vrai moyen de perfectionner cet art, seroit d’en faire un métier, comme de celui qui s’exerce sur les têtes à perruque.