Page:Bacon - Œuvres, tome 7.djvu/308

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126. Il est vrai néanmoins que les vitres des fenêtres sont sensiblement ébranlées par le bruit du tonnerre ou du canon[1]. On dit aussi que les poissons mêmes sont effrayés par le mouvement qu’occasionne un bruit de cette espèce, et qui apparemment pénètre danse l’eau jusqu’à une certaine profondeur. Mais ces phénomènes ne sont que de simples conséquences du mouvement local produit dans l’air ; mouvement qui accompagne seulement le

    veut dire : car voici ce qu’il veut et doit dire : les sons diffèrent de la lumière et des couleurs, en ce que, dans le premier instant, ils exigent un mouvement local dans l’air ; mais ils ont, à d’autres égards, beaucoup d’analogie avec les objets visuels, entr’autres celle-ci : que, dans les instans suivans, un tel mouvement ne leur est point nécessaire.

  1. Quelquefois même cassées ; comme il arriva à l’estrapade, au commencement de la révolution, lorsque La Fayette fit faire une salve avec plusieurs pièces de 48 en bronze, sur la place connue sous ce nom.