Page:Bacon - Œuvres, tome 7.djvu/331

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gnée de son oreille, on frappoit dessus avec beaucoup plus de force[1]. De ces faits, et d’autres semblables dont nous avons déjà parlé, on peut conclure que, non-seulement les sons glissent le long de la surface d’un corps poli, mais que de plus le mouvement qui les constitue se communique aux esprits qui résident dans les pores de ce corps.

151. Je me rappelle qu’il y avoit au collège de la Trinité à Cambridge, une chambre haute, dont le plafond endommagé étoit étayé par une colonne de fer de la grosseur du bras, et établie au milieu de cette chambre ; lorsqu’on frappoit sur cette colonne, ce coup ne produisoit dans cette chambre qu’un son obscur ; mais, dans la chambre de dessous, il produisoit un bruit très fort et très éclatant.

  1. Le son paroîtra encore plus fort et plus grave, si, après avoir suspendu à une jarretière des pincettes de foyer, et pris cette jarretière dans ses dents, on frappe sur les pincettes avec une clef ; on croira alors entendre une grosso cloche de paroisse.