Page:Bacon - Œuvres, tome 7.djvu/358

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longueurs de cette corde. Mais il est ici une autre précaution à prendre ; je veux dire qu’à mesure qu’on tend la corde, en tournant les chevilles, il faut chaque fois appliquer la mesure bien juste sut la ligne droite que forme cette corde[1].

185. Quant à la touche, on pourroit prendre pour mesure les divisions qui se trouvent déjà sur l’instrument, et, par ce moyen, déterminer la distance entre le point où le doigt touche la corde quand on lui fait rendre le premier son (ou ton au-dessus de celui de la corde à vuide), et celui où il la touche quand elle donne l’octave de ce son[2], en comparant

  1. Si cette corde est tendue entre les chevilles et un-point fixe, sa longueur ne doit point varier ; et d’ailleurs, ce seroit un plaisant moyen pour déterminer les forces qui tendent la corde, que de compter les tours de cheville.
  2. Et après avoir fait tout cela, en se trainant sur les traces d’un grand homme qui boite, comme tout autre, dans un sujet peu familier, on n’aura pas avancé d’un seul pas vers le but., Voici guelque chose de plus clair et de plus précis : choi-