Page:Bacon - Œuvres, tome 7.djvu/373

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coucou, avec la diphtongue ou ; le son d’une corde d’instrument, avec la terminaison ingue (en prononçant l’n à la manière des Latins ou des Italiens). Si quelqu’un, par simple curiosité, ou pour étonner, vouloit construire une marionette ou un automate quelconque qui prononçât des paroles, il devroit envisager d’une part ces mouvemens, ces chocs, etc. des instrumens naturels de la parole, d’où résultent les sons qu’il voudroit imiter ; et de l’autre, les mouvemens, les chocs, etc. qui, dans les corps inanimés, produisent des sons semblables ; car, c’est de cette double considération qu’il faut tirer les raisons ou les moyens nécessaires pour expliquer ou imiter les sons de la voix articulée[1].

  1. Nous avons été obligés de réformer un peu ce texte, en profitant pour cela des recherches que nous avons faites nous-mêmes sur ce sujet, Voyez la Méchanique morale, Liv. VI.