Page:Bacon - Œuvres, tome 7.djvu/440

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que les objets sensibles à l’ouïe agissent sur ces corps qui, en réfléchissant les sons, produisent des échos, et qui ont aussi quelque analogie avec la concavité et la structure de l’oreille.

264. Les actions des unes et des autres varient à raison de la disposition des milieux respectifs : par exemple, un milieu, tel que la fumée, qui a un mouvement de trépidation, fait paroître l’objet comme tremblotant ; et un milieu susceptible d’intension et de rémission alternatives, comme le vent, fait que les sons se renforcent et s’affoiblissent aussi alternativement.

265. L’air est pour les unes et les autres le milieu le plus convenable ; milieu auquel l’eau et le verre ne sont nullement comparables.

    cisément comme un mur ressemble à une fenêtre, et comme le tenon ressemble à la mortaise ; car les rayons lumineux passent par la prunelle et à travers les trois humeurs de l’œil ; au lieu qu’ils sont réfléchis par un miroir.