Page:Bacon - Œuvres, tome 7.djvu/477

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ne se communiquent point. Il paroît que les premières, ayant leur principal siège dans les esprits, affectent moins immédiatement les humeurs ;’et c’est par cette raison même qu’elles passent si aisément d’un corps à un autre : de ce genre sont les maladies pestilentielles, la chassie, etc.

2°. Il en est d’autres qui, affectant les organes le la respiration, se communiquent visiblement, attendu qu’elles sont plus faciles à observer que celles qui ont leur siège dans les esprits ; telles sont la pulmonie et toutes les maladies de cette nature.

3°. D’autres encore qui ont leur siège dans la peau, et qui s’y manifestent par des symptômes très sensibles, se communiquent par le véhicule de l’air aux corps adjacens[1], sur-tout aux sujets dont la

  1. Quelques médecins prétendent qu’elles sont occasionnées par certains insectes qui piquent la peau, comme d’autres insectes piquent les feuilles des arbres ; la peau étant, à bien des égards, le feuillage de l’animal.