Page:Bacon - Œuvres, tome 8.djvu/111

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riences relatives à la matière même des bougies ou chandelles, les mèches étant toutes égales et de même espèce, nous avons voulu faire aussi quelques épreuves sur les mèches de différentes substances ; par exemple, de coton, de fil à coudre, de jonc, de soie, de paille, de bois, etc.

Ces trois dernières substances ne donnérent qu’une flamme obscure et d’un très petit volume, qui s’éteignit dès qu’elle fut parvenue jusqu’à la cire.

Quant aux trois autres, le fil se consuma plus vite que le coton ; la différence, à cet égard, ayant été d’un sixième ; et le coton, plus vite que le jonc, qui dura au moins un tiers de plus.

Quant au volume de la flamme ; celle du coton et celle du fil avoient à peu près les mêmes dimensions et la même clarté ; mais celle du jonc étoit beaucoup plus petite et plus obscure.

Reste à savoir si une mèche composée en partie de cette substance, connue sous le nom même de mèche, et en partie de