Page:Bacon - Œuvres, tome 8.djvu/135

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1°. De deux eaux, la meilleure c’est d’abord la plus légère : on trouve à cet égard quelque différence entre telle eau et telle autre ; mais elle est peu sensible, et n’indique que très foiblement leur degré de salubrité.

392. 2°. De deux eaux différentes soumises à l’action du même feu, ou de deux feux égaux, on peut regarder comme la meilleure celle qui se consume et s’évapore le plus vite.

393. 3°. De plusieurs eaux mises dans des bouteilles, ou d’autres vaisseaux ouverts et parfaitement égaux en tout, la meilleure sera celle qui sera le plus long-temps à se corrompre et à contracter une mauvaise odeur.

394. 4°. Faites de la bière forte ou de la petite bière avec différentes eaux, en mettant dans toutes une égale quantité de drêche ; celle de ces eaux qui donnera la liqueur la plus généreuse et la moins crue, sera la meilleure ; elle pourra toutefois être inférieure aux autres par ses propriétés médicales. On trouve ces