Page:Bacon - Œuvres, tome 8.djvu/142

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ce qui n’y produit qu’un seul été fort long[1].

  1. J’ai été obligé de changer totalement le texte original qui s’exprime ainsi : car, sous la ligne, le soleil croise ou traverse la ligne ; ce qui y produit deux étés et deux hivers : mais, sur les limites de la zone torride, il passe deux fois et revient sur ses pas, ce qui n’y produit qu’un seul été fort long. Au reste, les trois causes indiquées se combinent avec beaucoup d’autres, dont quelques-unes ne sont que la même agissant de différentes manières (mais, pour abréger, nous nous bornerons à six.

    1°. Au milieu de la zone torride, les crépuscules sont plus courts ; parce que les parallèles à l’équateur que le soleil y paroît décrire par son mouvement diurne, étant perpendiculaires à l’horizon, cet astre s’éloigne plus promptement de ce grand cercle.

    2°. Le Pérou dont il s’agit, est un pays fort élevé.

    3°. Il est situé près de montagnes à neige et à glace.

    4. Ces mêmes montagnes font que le soleil y paroît plus tard, disparoît plutôt, et demeure moins long-temps sur l’horizon.

    5°. Le Pérou est entre deux grandes mers ; savoir : la mer atlantique et la mer pacifique.

    6°. Plus on s’avance vers le midi, plus on trouve