Page:Bacon - Œuvres, tome 8.djvu/173

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curer à volonté des fleurs dans l’arrière-saison, sur-tout des roses tardives, qui, chez les anciens, étoient fort estimées ; préférence d’autant mieux fondée, que la rose de novembre est d’une odeur beaucoup plus suave que celle du printemps ; parcequ’en automne, le soleil ayant moins de force, et l’évaporation étant moins prompte, la partie odorante de la fleur se dissipe moins. Or, il est plusieurs moyens pour parvenir à ce but : le premier est de raser le sommet de l’arbrisseau, après qu’il a rapporté ; par ce moyen, au mois de novembre de la même année, il rapportera de nouveau, et se couvrira de fleurs comme au printemps. Cependant ces fleurs ne viendront point à la partie restante du sommet, où le fer a passé, mais sur les branches latérales et basses, qui étoient comme autant de

    semble dans son esprit toutes les parties de cet ouvrage, et à se mettre en état de les rappeler les unes par les autres : tel est l’esprit de ce tableau.