Page:Bacon - Œuvres, tome 8.djvu/389

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

pas moins, employée de cette manière, qu’elle n’en a, lorsqu’on se contente de la répandre sur le terrein, comme nous l’avons prescrit plus haut. Quant à ce qui regarde la méthode de faire macérer les semences dans des eaux mêlées avec différentes substances pour leur donner de la force, et celle d’arroser les terres avec de telles eaux, c’est un sujet que nous avons aussi traité.

598. Le quatrième genre de secours qu’on pent donner à la terre, c’est d’y laisser mourir les végétaux, qui, en s’y putréfiant, l’engraisseront d’autant ; par exemple, les chaumes, et surtout les débris des pois. La fougère ; répandue sur le terrein à l’entrée de l’hiver, augmente aussi sa fécondité. Il faudroit faire quelques tentatives pour s’assurer si des feuilles mises en tas et mêlées avec de la chaux ou du fumier, pour leur donner plus de force, ne formeroient pas encore un bon engrais[1]. Car il n’est

  1. Voyez, sur ce sujet, le Socrate rustique.