Page:Bacon - Œuvres, tome 8.djvu/401

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en ce qu’ils ne se perpétuent et ne se propagent point par une succession régulière d’individus semblables, quoiqu’ils aient aussi une figure déterminée, une période fixe, où est renfermée leur vitalité, et la faculté de se nourrir.

606. J’avois laissé par hazard dans une chambre fermée, un citron coupé : il y resta pendant les trois mois d’été, temps où je fus toujours absent. À mon retour, je m’aperçus qu’il s’étoit formé sur la coupe de ce citron, et dans sa pulpe, une espèce de petite houppe, ou touffe de poils, de la longueur d’un pouce, surmontés de petites têtes noires, et ayant quelque analogie avec une petite touffe d’herbes.

Observations relatives soit aux analogies et aux différences observées entre les plantes et les animaux, soit aux êtres qui participent de ces deux règnes.

Les analogies et les différences qu’on observe entre les animaux et les végé-