Page:Bacon - Œuvres, tome 8.djvu/483

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

l’éléphant et le porc n’ont point ou presque point d’analogues parmi les animaux terrestres ; ni le paon ou l’oiseau de paradis[1], parmi les oiseaux : et il en est de même de quelques autres espèces. Nous croyons devoir renvoyer pour la description détaillée des plantes et l’explication de leurs propriétés spécifiques, aux livres de botanique et autres ouvrages d’histoire naturelle. C’est un sujet que certains auteurs ont traité avec beaucoup de soin, et même avec une exactitude minutieuse. Pour nous, qui ne perdons jamais de vue le véritable but, au

  1. Cet oiseau de paradis dont parle notre auteur, n’est pas celui qu’on voit au cabinet national à Paris, mais celui qu’on trouve dans les bosquets aériens du paradis terrestre, et qui se perche ordinairement sur l’arbre de la science du bien et du mal, espèce de pommier sauvageon, dont le fruit est si difficile à digérer. Il pond ordinairement dans le nid du roc ou du phénix ; mais seulement deux œufs par couvée ; l’un blanc, et l’autre noir.