Page:Bacon - Œuvres, tome 8.djvu/505

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ces substances, qui ne sont que des parties putréfiées d’animaux, et qui contiennent des principes très déliés, comme le castoreum, le musc, etc. se rapportent à la même classe : Il en est de même de celles qui ne sont que le produit de la putréfaction des plantes, comme l’agaric, le champignon de sureau, etc. substances éminemment douées de ces propriétés dont nous parlons. La raison de ces effets qui leur sont communs, est que, de tous les mouvemens dont les parties des plantes sont susceptibles, celui de la putréfaction est le plus subtil et le plus délicat : et comme il n’est pas permis de faire usage de la substance des animaux vivans[1], (genre d’aliment ou

  1. L’expression, dans le texte original, est très vague et très obscure : on voit qu’il n’ose s’expliquer ; mais il paroit qu’il veut parler de ce genre d’alimens ou de remèdes que certains législateurs, entr’autres Moyse, avoient défendu par une loi positive, et qui consistoit à sucer le sang chaud d’un animal récemment tué, ou même encore vivant ; ou enfin de la transfusion du sang, opé-