Page:Bacon - Œuvres, tome 8.djvu/515

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par le corps. Il est d’autres insectes qui se forment dans le bois, soit sur pied, soit déjà coupé. Il faut tourner ses observations vers cet objet, afin de savoir dans quelles espèces de bois ils se forment le plus souvent, et dans quels temps de l’année. Quant à ces vers qui ont un si grand nombre de pieds (en langue vulgaire, le cent-pieds, ou la bête à mille pieds), on les trouve ordinairement sous de vieux merrains, sous des pièces de bois qui n’ont pas été remuées depuis long-temps ; jamais dans le bois même. On en trouve aussi quelquefois dans des jardins où l’on ne voit point de telles pièces de bois. Il paroît que la génération de ces animaux exige quelque matière d’un certain volume, qui puisse leur servir comme de couverture, et les mettre à l’abri du soleil, de la pluie, de la rosée, etc. aussi, n’ont-ils rien de vénéneux. Les médecins leur attribuent mène la propriété de purifier le sang[1].

  1. Leur morsure ou piqûre occasionne une