Page:Bacon - Œuvres, tome 8.djvu/517

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tions de quelques médecins des derniers temps nous ont appris que, dans les années où règnent des maladies contagieuses, on voit une autre espèce de vers qui se forment dans les parties supérieures du corps où il n’y a point d’excrémens, mais seulement des humeurs putréfiées. Les puces se forment assez ordinairement dans la paille, dans les nattes, etc. un peu humides ; ou encore, dans les paillasses, et, en général, dans les chambres auxquelles on n’a pas l’attention de donner fréquemment de l’air. On croit communément qu’il suffit, pour les détruire, de répandre de l’absynthe dans les lieux où elles se multiplient : en effet, on observe assez généralement que les substances amères sont plus contraires que favorables à la putréfaction. On trouve aussi dans les farines échauffées une espèce de ver assez semblable à ces vers blancs de la viande, et dont les rossignols sont très friands. Les teignes s’engendrent dans les vêtemens, et, en général, dans les étoffes de laine trop hu-