Page:Bacon - Œuvres, tome 8.djvu/521

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de dilatation ; 3°. enfin, une matière visqueuse et tenace qui puisse renfermer et retenir cet esprit, s’étendre, se figurer, et conserver cette forme qu’elle aura prise. Cela posé, dès que l’esprit dilate par un feu aussi actif que celui de ce fourneau dont nous venons de parler, ressent le plus foible degré de froid, il doit éprouver une sorte de congélation[1]. Il n’est pas douteux que cette vivification ne soit provoquée et facilitée par le vitriol, substance très disposée à l’expansion et à la germination, comme le prouvent un grand nombre d’expériences chymniques. En un mot, la plupart des substances putréfiées engendrent des insectes de différentes espèces, dont il

  1. Ce doit être tout le contraire : plus l’esprit est dilaté, plus il est loin du terme de la congélation, qui est l’effet d’une contraction ; et plus le froid capable de le faire parvenir à ce terme doit avoir d’intensité. Il vouloit et il devoit dire seulement que cet esprit est alors plus susceptible non de congélation, mais de contraction.