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DES CHAPITRES.

Chap. II. M. Descartes entend parler des Rose-croix, ou Confrères de la Rose-croix. On luy fait croire que leur société n’a pour but que la recherche de la vérité dans les choses naturelles, et la vraye science. Il souhaite de les connoître et de conferer avec eux. Sa curiosité et ses soins devenus inutiles par l’impossibilité où il fut d’en trouver aucun de cette secte. Il se met en devoir de se passer du secours d’autruy pour l’exécution de ses desseins.
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Chap. III. M. Descartes passe dans les troupes du Comte de Bucquoy pour aller en Hongrie. État de ce pais depuis la révolte des Hongrois sous la conduite de Betlen Gabor. Après la mort du Comte de Bucquoy, il quite entièrement l’armée. S’il est vray qu’il ait servi contre le Turc.
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Chap. IV. Monsieur Descartes renonce à la profession des armes, ou plutôt il continue ses voyages sans s’assujettir à suivre les armées. Il va en Poméranie, et dans plusieurs endroits de la basse Allemagne. Il court risque de la vie sur les côtes de Frise.
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Chap. V. M. Descartes passe en Hollande, et delà en Flandre. Il revient ensuite en France, et voit quelques-uns de ses amis à Paris, où il apprend ce qu’on y disoit des Rose-croix. Il détrompe ses amis sur le bruit qu’on avoit fait courir de luy à leur sujet. Ecrits du Père Mersenne, de M. Gassendi et autres contre R. Fludd défenseur des Rose-croix. Eloge de M. Gassendi.
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Chap. VI. M. Descartes rentre dans ses premières inquiétudes sur le choix d’un genre de vie. Il abandonne les Mathématiques, et la Physique pour ne plus étudier que la Morale. Inutilité des Mathématiques, selon luy. Étude d’une Mathématique universelle. Utilité de la Physique pour l’étude de la Morale. Il n’a jamais sérieusement renoncé à la Physique. Il va en province, et il vend sa terre du Perron.
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Chap. VII. M. Descartes entreprend le voyage d’Italie, dont il avoit conçu le dessein près de quatre ans auparavant. Il passe par les Suisses, et fait diverses observations sur les chemins. Il voit une partie des mouvemens de la Valteline. De là il passe au Tyrol, puis à Venise, à Lorette, et à Rome, où il se trouve durant le Jubilé.
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Chap. VIII. Retour de M. Descartes en France. Il passe par la Toscane : mais il n’y voit pas Galilée, qu’il n’a jamais connu parfaitement. Il se trouve au siège de Gavi, et à quelques autres expéditions contre les Génois et les Espagnols. Il va en Piémont. Il fait quelques observations sur les Alpes vers le pas de Suse.
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Chap. IX. M. Descartes va en Poitou, et songe à acheter la charge de Lieutenant Général de Chatelleraut ; mais en vain. Il vient à Paris, où il se résoud de demeurer jusqu’à ce qu’il se fut procuré un établissement fixe. Il se prescrit des maximes pour se régler dans sa conduite particulière. Sa vie douce et innocente pendant l’espace de trois ans qu’il emploie à méditer sur la Philosophie et la Mathématique universelle.
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