Page:Baillon - Moi quelque part, 1920.djvu/163

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— Ce qu’il y a de plus dur, me confie un frère, ce n’est ni de jeûner, ni de se taire, ni de se lever tous les matins à 2 heures. C’est de ne pas se déshabiller pour dormir…

Les Trappistes gardent en effet la nuit leurs vêtements du jour. Ils ne défont que leurs chaussures.

— L’hiver, explique le moine, cela passe encore. S’il a plu, si mouillé que l’on soit, on a froid, mais les vêtements à la longue se resèchent. En été, il n’y a pas moyen ; on transpire ; plus on a chaud, plus on se mouille : on finit par coller.

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