Page:Bainville - Bismarck.djvu/246

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

À la mort de Colbert, votre grand roi, qu’on plaignait pour la perte d’un tel homme, répondait : « J’ai formé un Colbert, j’en formerai bien un autre. » — Eh bien ! moi aussi, si parva licet componere magnis, je dis : J’ai donné une constitution à l’empire d’Allemagne pour la former ; si c’est nécessaire, je lui donnerai une autre constitution pour la sauver.

Dans cet orgueil, dans ce mépris, dans ce réalisme, se révèle tout entier Bismarck.