Page:Bakounine - Œuvres t1.djvu/40

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toritaires, l’absorba pendant cet hiver ; et pour cette polémique, il tira beaucoup d’arguments de ce livre inédit.

Ce ne fut qu’après l’issue heureuse de la lutte pour la liberté dans l’Internationale, c’est-à-dire après le Congrès de Saint-Imier, en septembre 1872, que Bakounine se remit à rédiger de nouveau cette deuxième partie : « Sophismes historiques… » ; les pages 3 à 75 de ce manuscrit, des derniers mois de 1872, existent encore.

Les pages 149 à 210 et 214 à 247 du grand manuscrit de 340 pages, furent publiées en 1882 sous le titre de « Dieu et l’État, » à Genève (nouvelle édition : Paris, aux bureaux de la Révolte, 1893)[1]. Comme il n’entrait pas dans les intentions des éditeurs, de publier une édition littérale, ils ont corrigé le texte en maint endroit pour le rendre en français plus correct. Cette brochure, telle qu’elle fut éditée, a été traduite depuis en italien, espagnol, roumain, anglais, allemand, hollandais et polonais.

  1. Quant aux pages 211 à 213, je n’ai pas pu les retrouver ; mais une page au moins a été entre les mains des éditeurs de « Dieu et l’État » et comme les pages 149 à 210 et les pages 214 à 247 sont gardées dans différents pays, la perte temporaire ou définitive de ces quelques pages peut s’expliquer.