Page:Bakounine - Lettres à Herzen et Ogarev, trad. Stromberg, Perrin, 1896.djvu/107

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tions dans ses idées et dans ses points de vue, avec la pensée, que ces documents datant de vingt ou trente ans, ne pourront blesser personne, mais, qu’au contraire, ils présenteront des matériaux intéressants pour la caractéristique des rapports de Bakounine avec ses contemporains.

Le manque de place et surtout de sources originelles, ce travail se faisant à Sophia, ne nous permet pas de commenter cette Correspondance, de la rendre ainsi plus compréhensible ; nous avons dû nous borner aux annotations les plus indispensables.

Il est possible qu’il s’y soit aussi glissé quelques erreurs ; nous serons donc reconnaissant pour toutes les corrections que d’autres personnes voudront y apporter.

Pour conclure, nous ferons cette observation que la présente édition de la Correspondance de Bakounine est en rapport intime avec celle de Kaweline et de Tourguéneff, que nous avons publiée précédemment et qui expose pour quels motifs tout mouvement libéral en Russie, sous Alexandre II, eût été impossible et eût échoué. Ces Lettres de Bakounine pourront aussi être d’un grand secours, pour démontrer comment le mouvement révolutionnaire de cette époque n’a fourni aucun résultat positif.

Nous considérons que cet entr’acte dans l’histoire de la société russe, auquel nous assistons actuellement, est au plus haut degré propice à la publication de toutes sortes de documents du genre de ceux que nous présentons.

C’est pour cela que nous nous estimerions heureux