Page:Bakounine - Lettres à Herzen et Ogarev, trad. Stromberg, Perrin, 1896.djvu/290

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deuxième congrès, et j’espère que tu en es resté satisfait. Enfin, nous avons réussi à le défendre. Nous ferons imprimer les cartes d’adhésion en russe. Consens-tu à donner ton nom, pour le mettre à côté du mien et de celui de Joukovski ? Réponds-moi.

Et comment ça va-t-il avec ta jambe ? Est-ce que tu seras bientôt en état de prendre le bateau qui devra te transporter à Vevey, en compagnie de Pan[1]. Il pourrait envoyer un télégramme pour nous prévenir de votre arrivée à Vevey, où nous aurons à ta disposition une voiture qui te mettra devant ma porte.


Ton M. B.


Nota. — Le général dont parle Bakounine est Mieroslawski, qui, d’accord avec ses fonctionnaires « panslavistes », l’attaqua plus d’une fois par la voie de la presse. (Voyez Mieroslawski : « Lettre du général Mieroslawski au major Bratewicz », et Bakounine : « Un dernier mot sur M. L. Mieroslawski. » Genève, 1868) (Drag.).



LETTRE DE BAKOUNINE À OGAREFF (?)


Juillet, 1869.


Mon cher ami,


Je ne crois pas possible de faire quelque chose d’utile avant l’arrivée de Mrouk[2]. Quant à travailler en commun, j’y suis prêt et tu as raison de ne pas admettre de ma part une vengeance, qui n’aurait

  1. Tkhorjevski. Familièrement on le nommait Pan, ce qui signifie en polonais Monsieur (Trad.).
  2. Mroczkowski (Trad.)