Page:Bakounine - Lettres à Herzen et Ogarev, trad. Stromberg, Perrin, 1896.djvu/348

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seul moment ; que le colonel la porte directement chez Palix, Cours Vittou, 41, entrée par la rue Massena, 20, au premier. La brochure est indispensable ici, nous attendons tous après.


Ton M. B.



LETTRE DE BAKOUNINE À OGAREFF


. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Du Comité central « du Salut de la France ». Que ce titre, en apparence, étroitement national, ne t’effraie pas. Notre Comité « du Salut de la France » est un Comité socialiste révolutionnaire dans le sens le plus large du mot. Eh bien ! cher ami, viens-nous en aide, et bientôt avec toi, nous nous mettrons au service de la cause russe, en organisant de sérieuses ressources pour l’action révolutionnaire en Russie. Je t’en réponds sur ma passion, sur mon honneur, sur ma tête même.


Ton M. B.


P.-S. — Dis à Henry que si nous avions de l’argent en ce moment je l’aurais appelé immédiatement à Lyon. S’il peut trouver, ne fut-ce qu’une cinquantaine de francs, qu’il vienne. Sinon qu’il attende encore un peu. Nous le ferons venir.[1]

  1. Texte original de Bakounine (Trad.)